Ce poulet rôti cache un ingrédient surprenant (et vous le payez très cher)

Un poulet rôti prêt à consommer, doré à souhait, qui semble tout droit sorti d’une rôtissoire… Cela semble alléchant. Mais derrière cette apparence appétissante se cache un ingrédient inattendu et une addition salée. Avant de céder à la facilité, prenez quelques minutes pour découvrir ce qui se cache vraiment dans certains poulets prêts à manger vendus en grande surface.

Un goût rôti… sans rôtissoire

Vous pensiez manger un bon filet de poulet rôti tout comme à la maison ? En réalité, ces produits conditionnés sous vide n’ont peut-être jamais vu la flamme d’un four. Leur belle couleur dorée ne vient pas d’une cuisson lente à feu doux mais d’un procédé purement industriel. Un mélange d’huile et de sucre roux est utilisé pour provoquer une réaction de Maillard, qui donne cet aspect caramélisé typique. Autrement dit, c’est une belle imitation… mais pas une véritable cuisson à la broche.

Un poulet… à l’eau ?

L’autre surprise vient de la composition du produit. Oui, le premier ingrédient est bien du filet de poulet. Mais juste derrière se cache un ingrédient plus étonnant : l’eau. Environ 11 % du produit fini n’est rien d’autre que cette eau, injectée dans la viande durant son traitement en salaison. Ce procédé vise à donner du moelleux à la chair. Mais il permet surtout au producteur de réduire ses coûts… tout en gonflant le poids total vendu.

À lire :  Pommes de terre : quelle variété pour la purée, le gratin ou les frites ?

Cette eau ne reste pas naturellement dans la viande. Pour la maintenir, on ajoute un cocktail d’additifs, parmi lesquels :

  • des protéines de pois,
  • des fibres de carotte,
  • et les controversés carraghénanes, souvent utilisés comme gélifiants.

Un Nutri-Score flatteur, mais trompeur

Sur l’emballage, les vendeurs insistent souvent sur des indicateurs rassurants. Par exemple, un Nutri-Score B, ou la mention d’une volaille française. Mais ces éléments masquent parfois une réalité bien moins reluisante. Ce type de produit est loin de la simplicité d’un poulet rôti classique. Et malgré la promesse d’une viande saine, vous payez surtout pour de l’eau et des additifs transformés.

Un prix qui ne reflète pas la qualité

Le plus surprenant ? Le prix au kilo. Un filet traité en salaison peut atteindre jusqu’à 19,45 € le kilo. C’est bien plus que certains poulets entiers certifiés Label Rouge ou Bleu-Blanc-Cœur, vendus entre 12 et 15 € le kilo.

Ces volailles entières offrent une vraie valeur ajoutée. Vous pouvez en faire plusieurs recettes, du plat principal aux restes pour une salade ou un sandwich, jusqu’au bouillon de carcasse. Et même en tenant compte des 2 heures de cuisson à 150 °C, vous dépenserez à peine 1 € en électricité.

Alors, faut-il éviter ces poulets instantanés ?

Si vous cherchez à gagner du temps, cela peut sembler pratique. Mais en réalité, ces produits industrialisés vous font perdre en goût, en qualité et en argent. À moins d’une urgence absolue, préparer un poulet entier chez soi reste une option bien plus avantageuse.

Sans parler du plaisir de faire mijoter un plat maison, avec une peau croustillante, une chair juteuse et l’assurance de maîtriser ce que vous mettez dans votre assiette.

À lire :  "Top 3 des poissons les plus sains : le n°2 va vous surprendre !"

En résumé :

  • Certains filets de poulet prêts à l’emploi contiennent 11 % d’eau injectée
  • Leur couleur dorée vient d’un mélange huile-sucre, pas d’une vraie cuisson
  • Plusieurs additifs sont ajoutés pour stabiliser l’eau dans la viande
  • Le prix peut atteindre 19,45 € le kilo, bien plus qu’un poulet entier de qualité

La prochaine fois que vous hésitez devant un rayon bien rempli, souvenez-vous : les raccourcis industriels ont souvent un coût caché. Et celui-là pourrait bien vous « plumer » à votre insu.

4/5 - (13 votes)
Camille T.
Camille T.

Camille T. est une foodista et blogueuse culinaire. Elle explore le monde de la gastronomie à travers ses voyages, découvrant des saveurs nouvelles qu'elle partage avec enthousiasme sur son blog. Son objectif : inspirer les autres à se lancer en cuisine.