Le Nutri-Score évolue et avec lui, la manière dont nous évaluons nos aliments quotidiens. Ce système d’étiquetage, bien connu pour ses lettres colorées allant de A à E, vient de revoir ses critères. Pourquoi un tel bouleversement ? Et surtout, quels aliments autrefois bien notés risquent de perdre leur éclat ?
Les nouvelles règles du Nutri-Score promettent de bousculer nos habitudes alimentaires. Fini le classement trop clément pour certaines céréales sucrées ou yaourts allégés en matières grasses mais riches en sucres. Attendez-vous à des surprises dans les rayons !
Comprendre le nouveau Nutri-Score
Le Nutri-Score est un système d’étiquetage nutritionnel qui aide les consommateurs à identifier la qualité nutritionnelle des aliments. En un coup d’œil, il classe les produits de A à E, A étant la meilleure note. Mais voilà, le Nutri-Score change ses règles. Pourquoi ce changement et comment cela va-t-il impacter les produits que nous consommons ?
Les raisons de la révision du Nutri-Score
La mise à jour du Nutri-Score est motivée par plusieurs facteurs. Premièrement, les chercheurs et les nutritionnistes ont remarqué que certaines catégories d’aliments étaient mal notées par l’ancien système. Par exemple, certains produits riches en matières grasses mais bénéfiques pour la santé, comme les noix, recevaient une note défavorable. Ensuite, les nouvelles directives visent à encourager une alimentation plus équilibrée, en prenant en compte les dernières avancées scientifiques.
Comment le Nutri-Score est-il attribué ?
Le score est attribué en fonction d’un calcul prenant en compte la teneur en nutriments favorables et défavorables. Les nutriments positifs incluent les fibres, les protéines, les fruits, et les légumes. Les éléments négatifs englobent les graisses saturées, le sucre et le sel. Le nouveau système révisé offre un équilibre plus précis entre ces facteurs, permettant une évaluation plus juste des produits.
Les aliments les plus impactés par le changement
Le Nutri-Score change ses règles : quels aliments vont perdre leur bonne note ? Cette question est sur toutes les lèvres. Le système de notation, qui guide les consommateurs vers des choix plus sains, a récemment ajusté ses critères. Ces modifications vont impacter plusieurs catégories d’aliments. Voici un aperçu des produits les plus susceptibles de voir leur note se dégrader.
Céréales et yaourts : les produits déclassés
Les céréales du petit déjeuner, souvent perçues comme saines, pourraient subir une baisse de leur note. En effet, certaines marques utilisent des quantités élevées de sucre pour améliorer le goût. Avec les nouvelles règles du Nutri-Score, ces produits pourraient perdre leur statut de « sain ».
Les yaourts, autrefois considérés comme un choix judicieux pour le dessert ou le goûter, ne sont pas en reste. Les yaourts aromatisés et ceux à faible teneur en matières grasses, mais riches en sucre ajouté, pourraient également voir leur note baisser. Le nouveau système de notation met plus l’accent sur la teneur en sucre, ce qui pénalise ces produits.
En résumé, pour les consommateurs, il devient crucial de lire attentivement les étiquettes et de privilégier les options à faible teneur en sucre. Ce changement de règles pourrait bien modifier nos habitudes alimentaires quotidiennes.
Réactions des industriels et des consommateurs
Le Nutri-Score change ses règles : quels aliments vont perdre leur bonne note ? C’est la question qui anime actuellement de nombreuses discussions. Les industriels et les consommateurs sont en ébullition. Chacun réagit à sa manière face à ces nouvelles règles qui pourraient changer la donne dans les rayons des supermarchés.
La fronde des industriels face aux nouvelles règles
Les industriels de l’agroalimentaire ne cachent pas leur mécontentement. Pour eux, ces changements représentent un challenge de taille. Voici quelques-unes de leurs principales préoccupations :
- Investissements nécessaires pour reformuler les produits.
- Risques de voir certains produits perdre leur attrait.
- Inquiétudes sur l’impact des nouvelles notes sur les ventes.
Ils argumentent que ces modifications pourraient entraîner une perte de compétitivité. La reformulation des produits demande temps et argent. Parfois, cela peut aussi compromettre le goût, ce qui est un risque pour la fidélité des consommateurs.




